Description et parcours

Après une formation en histoire à l’Université de Neuchâtel (et un an d’échange académique à Berlin) je me suis spécialisé en relations internationales avec un diplôme postgrade à HEI à Genève. J’ai ensuite travaillé au consulat général de Suisse à New York, pour economiesuisse à Genève, au  siège du PLR suisse à Berne comme responsable de la communication et adjoint du secrétaire général. Fin 2009 au moment de son élection, le conseiller fédéral Didier Burkhalter m’a demandé de devenir son collaborateur personnel, poste que j’ai occupé durant tout son mandat jusqu’à fin 2017 avant de rejoindre la mission permanente de la Suisse auprès de l’ONU à Genève.

Qu’est-ce qui vous a motivé à entrer en politique?

On fait de la politique pour porter des valeurs et pour que notre monde, notre pays, notre région aille (encore) un peu mieux demain qu’aujourd’hui. La politique m’a toujours intéressé, d’abord à la table familiale, puis dans les échanges avec les amis au Gymnase (devenu Lycée). Après le vote de 1992 sur l’EEE, j’avais 17 ans, je me suis engagé pour que la relation entre la Suisse et la CE (devenue UE) ne soit pas une voie sans issue. Des amis m’ont convaincu de rejoindre jeunesses de parti. Je me suis retrouvé dans les valeurs du parti radical (devenu PLR). A 21 ans je suis entré au Conseil général du Landeron et l’an suivant au Grand Conseil, détenant le record du plus jeune député (battu depuis). Après 30 ans de politique c’est toujours la même motivation : porter des valeurs et travailler pour que demain soit un peu meilleur.

Quelle est l’importance des arts & métiers pour vous?

Mes parents étaient propriétaires d’un commerce au Landeron. J’ai grandi avec la conscience des responsabilités, du travail, de l’attention, des soucis aussi qu’engendre ce genre d’activité. Les PME, les arts et métiers, les commerces, les restaurants sont le cœur d’une société vivante et proche des gens. Ces secteurs méritent de l’attention. On doit éviter de les écraser sous le poids des normes, des impôts et des obligations administratives. C’est un combat important pour garder notre structure économique et notre société diverse et vivante.

Quels dossiers en lien avec les arts & métiers voulez-vous défendre sous la coupole fédérale?

Je m’engage, notamment avec mon collègue Philippe Bauer, pour que les grandes entreprises paraétatiques ne faussent pas la concurrence. On le voit pourtant p.ex. avec La Poste ou des compagnies d’électricité. Je veux aussi qu’on limite la bureaucratie et la régulation, nous travaillons à un mécanisme de « frein à la réglementation ». Il faudra aussi que notre pays travaille à améliorer sa compétitivité fiscale et qu’il trouve des solutions pragmatiques face au manque de main d’œuvre, ce qui passe par la valorisation de la formation professionnelle, la travail des femmes (imposition individuelle) et celui des aînés (réforme LPP, initiative sur les rentes) et par une gestion pragmatique de la migration.

Pour quels autres dossiers voulez-vous engager à Berne?

Faisons un abécédaire :

A : Approvisionnement en énergie, nous devons produire plus d’électricité tout en tenant nos objectifs climatiques. Cela veut dire accélérer les procédures pour les énergies renouvelables et lever les tabous.

B : Bilatérales, il faut relancer et développer la relation avec l’UE, réintégrer les programmes de recherche, signer des accords sur l’énergie et la santé, travailler sur l’Europe digitale.

C : Compétitivité : la Suisse qui doit rester compétitive, cela passe par des finances saines, des impôts bas, une régulation légère, la stabilité des institutions.

D : Démographie, il faut des solutions durables pour le financement de nos assurances sociales, de nos retraites et du système de santé face à une population vieillissante.

 

Quels seront les dossiers «chauds» pour le Canton de Neuchâtel au cours de la prochaine législature?

J’ai déposé un postulat pour une stratégie nationale en matière de semi-conducteurs. Les micro-chips fabriqués à Neuchâtel sont bien positionnés, mais les USA et les Européens vont investir des milliards. Cela créera des distorsions de concurrence. La Suisse ne peut pas rester bras croisés, elle doit investir dans la recherche et l’innovation. L’avenir du rail préoccupe, la connexion TGV est sans cesse amoindrie et la connexion à la Suisse romande, en particulier Genève va souffrir. Il faudra améliorer au plus vite ce qui peut l’être et construire ligne directe. De grands dossiers comme la relation Suisse-UE, l’énergie ou une main d’œuvre qualifiée seront aussi décisifs pour la région. Enfin j’espère qu’en 2027 La Chaux-de-Fonds sera la capitale culturelle suisse.

Quelle est votre maxime ou quel est votre dicton préféré?

L’avenir est notre affaire. C’est le titre d’un livre de Denis de Rougemont. Et c’est un programme pour la vie : l’avenir se construit, il ne se subit pas !

Pourquoi avez-vous choisi ces trois photos?

  • C’est le moment où j’ouvre pour la première fois la séance du groupe PLR des Chambres peu après mon élection début 2022. Je suis avec le vice-président Hans Wicki (CE, NW) et les conseillers fédéraux Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis. Un moment fort, surtout que la séance tombait un 1er mars !
  • On est à Chasseral, tout proche du sommet du canton de Neuchâtel. De là on voit presque tout le canton : sur la photo le lac et le littoral, si on se tourne les Montagnes, le Val-de-Ruz. Ce sont mes racines : enfant du Landeron, j’ai grandi au pied de Chasseral.
  • Un joli thermomètre que j’ai reçu après avoir prononcé le discours du 1er août 2022 à La Brévine. Il me rappelle cette magnifique région. Et avec les températures qui augmentent, j’ai toujours un œil dessus !

 

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